Les dragons créateurs
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Les dragons créateurs

Forum consacré aux auteurs et aux illustrateurs
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-34%
Le deal à ne pas rater :
-34% LG OLED55B3 – TV OLED 4K 55″ 2023 – 100Hz HDR 10+, ...
919 € 1399 €
Voir le deal

 

 Improvisade pour une Salamandre

Aller en bas 
AuteurMessage
Xa-alors
Dragon "Sage et Farfelu ;-)"
Dragon
Xa-alors


Nombre de messages : 239
Age : 56
fonction: : poids plume
Date d'inscription : 26/10/2006

Improvisade pour une Salamandre Empty
MessageSujet: Improvisade pour une Salamandre   Improvisade pour une Salamandre EmptyMer 24 Jan - 17:29

Improvisade pour une Salamandre Salama11

Cadre : Exposition peintures.


Lui - S’approchant d’elle, souriant :
« Joyeusement contemplative devant l’œuvre ! »

Elle - Jetant un coup d’œil oblique dans sa direction
avant que de poursuivre sa contemplation :
« Oui, j’apprécie grandement la peinture.
Particulièrement celle-ci ».

(Remarquable peinture où l’on devine une splendide
femme nue au cœur des flammes.)


Lui - « Ne serait-ce point une représentation
d’un certain feu féminin, ce chef-d’œuvre ? »

Elle - Observant la féminine flamme,
d’un air soudainement taquin :
« Ô, merveilleuse déduction cher ami ! »

Lui - Taquinant :
« C’est que déjà vous pressentez et,
très certainement, aspirez… »

Elle - Tournant la tête vers cette réplique ambiguë :
« Il s’agit en réalité de « la dame de feu » de Soleilus.
Un artiste grandement apprécié des dames ».

Lui - Obliquant vers la toile et la dame :
« Quelle merveilleuse beauté rayonnante caressée au pinceau.
Le peintre a, inévitablement, glissé sous le charme de la flamboyante… »

Elle - Soulignant son attentive séduction en plaçant
deux doigts sur les lèvres pour sustenter la réflexion.

Lui - « Seriez-vous prête pour frissonner, Madame ? »

Elle - Légèrement déconcertée mais audacieuse :
« Je vous en prie, tentez, Monsieur ».

Lui - « Certes, beaucoup parlent de rien ou de tout.
L’univers de cette toile, un peu de vous.
Aussi, avant tout, élégante dame,
ne vous accrochez point à d’antiques conventions,
c’est un précieux atout pour s'introduire
dans les mystères de la création. »

Elle - Scrutant l’homme : « Seriez-vous philosophe ? »

Lui - Plongeant dans l’éclat des yeux de la belle :
« Oserais-je vous conter les beautés de l’atome ?
Tenter de pénétrer les secrets de son arôme ?
Désirez-vous faire partie de ma prose ?
Quelques mots allongés,
vous et moi, sur papier rose.
Qu’en pensez-vous, Madame ? »

Elle - Emerveillée :
« Oh, j’aime les poètes ! Avec un certain art,
ceux-ci transportent l’âme vers d’autres horizons où
il est si agréable de rêver et…»

Lui - Majestueux rectifiant :
« Permettez-moi d’interrompre votre imaginative
déduction et retenez cette leçon :
Laissez, sans plus tarder, le rêve au dormeur.
Le poète vrai, par son art, éveille
ou, tout au moins, tente d’éveiller.
Une peinture vivante en quelque sorte,
non point un oreiller ! »

Elle - « Votre confidence est quelque peu étrange.
Ôtez donc, si vous le pouvez, en ce domaine
le voile de mon ignorance! »

Lui - S’immisçant :
« Et bien, si vous n’en percez le sens,
peut-être, le découvririez-vous par le biais d’autres sens ? »

Elle - Incitante :
« Contez donc ces beautés de l’atome, ô poète !
Souhaiteriez-vous page et plume ? »

Lui - Précisant :
« Désirez-vous faire partie intégrante
de la majestueuse prose, éclatante lagune? »

Elle - Impatiente :
« Et bien oui, je vous l’accorde.
Considérez-moi comme votre Muse.
Je suis toute disponible à votre inspiration ! »

Lui - Théâtral :
« Sur ce, je vais à l’improvisade vous fleurir quelques couplets
primesautiers, Madame, et ce, sans le moindre papier !
Permettez… »

Et, tout en effleurant les boutons d’or d’un splendide décolleté,
deux larges pétales éclosent, offrant leurs délicieux parfums…

« Ô, sur ces monts sacrés !
combien il est agréable de se promener
et, après y avoir découvert leur perle fine,
y poser de doux baisers, si langoureux
qu’ils susciteront bientôt, en vous, Madame,
l’envie câline… coquine… féline… ».

Elle - Agréablement surprise :
« Et bien, et bien… ».

Lui - Investissant :
« Pour composer avec doigté, ne croyez pas que cela suffise.
Vos petites fesses, aussi, méritent quelques surprises...
Concédez-moi d’y poser la main afin d’en recueillir l’inspiration ! »
Et déjà : « Robe à fleurs dont l’essence s’évapore… »

Elle – « Devez-vous, cher ami, pour votre créative composition,
absolument lever la robe ? ».

Lui - « Madame, le plus fin tissu de soie,
n’est rien à côté du seul tissu qui soit ! »

Elle - « Et bien, c’est que… »

Lui - « Déjà vous paraissez alerte, surprise, ouverte face
aux découvertes à venir. Voici ! Je vous livre :
Je tâte sans me hâter.
Je presse sans me presser.
De haut en bas, je n’y vois que finesse.
De droite à gauche, je n’y perçois que souplesse.
Ô ! ici, qu’est-ce ? Un indice semble-t-il ?
Oui, là ! Voici que se dessine une piste.
Elle invite sur l’engagement à suivre, insiste …

Elle - « Ô, que de poétiques caresses ! »

Lui - « Ô main parfaite ! De cinq doigts tu es faite ;
deux pour chaque fesse, le majeur pour l’entre-deux.
Voyez, Madame ! Attentifs, ils partent à la quête
et déjà, vous le pressentez, le plus long à la conquête.
Savoureuse descente lisse où il ne saurait déraper mais glisse…»

Elle - « hum, le délicieux poème. »

Lui - imperturbable au compliment :
« Après l’agréable douceur courbe, en bout de piste,
sa première phalange semble surprise,
délicatement tâtonne, ensuite, gambade. »

Elle - Ambitieuse :
« Ô, très cher poète, vous me composer une balade ! »

Lui - « La phalange, éprise par la chaleureuse requête,
s’attarde sur quelques rives, avec grâce se dandine,
poursuivant sa sinueuse enquête… »

Elle - S’émoustillant :
« Enivrante poésie qui s’envient, quel délice ! »

Lui - « Merveille de la nature, susurre-t-elle à ses toutes proches
et fidèles collaboratrices, voici que de tendres sables émouvants
s’ouvrent à nous. Ôla ! Ôlà ! Patientez migratrices !
Je ne veux en croquer simple caricature, rassurez-vous !
En mon âme de phallique phalange, nous en rapporterons le calice,
j’y engage tout mon ange !
Quant à vous, chaleureuse brune, préparez-vous pour le gage… »

Elle - Le souffle attisant… tout un poème de mage.

Lui – Tout attentif à elle :
« Qu’avez-vous, Madame ? Cette cambrure des reins ? »


Elle - « Ah, cette habile flexion, cher ami ?
Elle accompagne adroitement votre poétique frisson.
Poursuivez votre ode, composez un sonnet, créez,
je suis pleinement votre admiratrice en scène ! ».

Lui - « j’en conviens et, dès lors, chère complice,
en approfondissant le thème ».

Elle - « Ô, verve ! Tu inspires tant mon intime curiosité.
La peinture est l’art de figer l’idéale esquisse et de confier.
La poésie serait-elle l’art d’en extraire toute l’intensité ? »

Lui - « Vous voici donc Sirène !
Certes, tout art est vivifié quand, en son sein, la poésie est reine ! »

Elle - « J’ouis alors déjà beaucoup mieux.
Qu’en pensez-vous ? Moi qui, ce tantôt,
la considérais encore légère comme cieux.
De ma part, quelle sottiiiise ! ».

Lui - « Entrevoyez la plume dans le pinceau du peintre
autant que je perçois, en ces instants, l’éclat approbateur
en vos yeux et… la magie vous gagnera ! »

Elle - Pour toute réponse, la robe, sur le sol, tomba.

Lui - « Charmante flamme, seriez-vous en feu ? »

Elle - « N’est-ce pas, ainsi, beaucoup mieux ?!

Lui - « Vous n’y êtes point encore mais l’art vous gagne, je crois. »

Elle - « Poursuivez, ami poète. Poursuivez et emboîtez le pas ! »

Lui - « Cela viendra, ma belle, en vos temps fougueux !
C’est là tout l’art du fin Cordon bleu. »

Elle - « Le jeu en vaut la chandelle, dites-vous ? »

Lui - « Sulfureuse créature, vous bouillez par les deux bouts !

Elle – un chant. « Hou, hou »

Lui - invitant
Musicale sirène, saviez-vous que l’art du Maestro
est d’encourager au rythme salvateur et tenter ainsi
des merveilles de par sa baguette magique ? »

Elle - Alléchée autant qu’alléchante.
« A bon !? Vive la musique ».

Lui - « Celui d’accorder et faire vibrer tout instrument !
Sur chacun d’eux veillant afin qu’ils aient du répondant… »

Elle - Brûlante :
« Cela paraît fort appétissant. »

Lui - Chevaleresque :
« Ô, instant propice à l’opérette… »

Elle - Les mots, les détachant pour les exprimer
dans leur entièreté : « Je suis toute à vous ! »

Lui - « Ardente salvatrice, levons le rideau… »

Elle - Presque imperceptiblement :
« …toute à vous : cantatrice »

Lui - « Pour composer en trois actes et dix-sept tableaux ! »

Elle - Laissant échapper un « oui » difficilement contrôlable,
s’offrant toute entière et sans retenue.

Lui - Implorant chaque atome musical à donner
le meilleur de lui-même :
« Retentissez cymbales ! Virevolte contrebasson ! Siffle pipeau !
Sonne triangle ! Allez, vibrez à l’unisson ! Soyez harmonie ! »

Elle - Envoûtante, éprise d’un désir incontrôlable,
telle l’agilité du serpent, se contorsionne…

Lui - « Vous laisseriez-vous emporter par l’art ?

Elle - « Spontanée et corporelle poésie toute féline où,
avec plaisir et grand désir, je me perds, afin, n’en doutez pas,
de savourer tous vos vers ! »

Lui - « Parodie de la dame de feu de « Soleilus ».
Vous dansez et chantez, Sirène inspiratrice,
telle la salamandre dans sa magie ignée ! »

Elle - De grands yeux d'écureuil
« Certainement, mais avant que vous ne vous engagiez
vers d’autres contrées… »
S’exaltant, désirant faire sienne la baguette magique, plongera,
après maints et maints débats artistiques,
l’artiste dans une transe créatrice…

acte 1

Elle et Lui concevant ainsi une symphonie de mots et d’arts
dont Wolfgang Amadeus Mozart s’inclinerait de reconnaissance
et Madame Barbara Hendrickx de compatissance !



Xavier.
Revenir en haut Aller en bas
Xa-alors
Dragon "Sage et Farfelu ;-)"
Dragon
Xa-alors


Nombre de messages : 239
Age : 56
fonction: : poids plume
Date d'inscription : 26/10/2006

Improvisade pour une Salamandre Empty
MessageSujet: Jusqu'aux confins de tout atome   Improvisade pour une Salamandre EmptyJeu 26 Avr - 21:58

Jusqu’aux confins de tout atome.



Voici le bonheur premier des phalanges, glisser dans ta
chevelure, ma toute jolie ! Et puis, le bonheur second,
celui de l’Ange, poser de doux baisers sous ce voile levé.
Vient alors, parfums cultivés en nos âmes, des étoiles
- à en parsemer l’air, à en parsemer le sol ! - nos beautés
complices et la plus belle tresse qui soit : l’enlacement !
Frémissements de bonheur, corps vibrants pour mieux
encore se parcourir, se découvrir, pousser en avant,
plus haut, plus profond, de part en part l’amour, l’étreinte
des pensées (de nos pensées qui se taquinent, qui cherchent
à compléter leurs épousailles créatrices. D’elles, en nous l’écho,
et nous avons l’avancée !) la poésie jusqu’aux confins de tout
atome, les sublimant par l’horizontal et le vertical unis, l'enlacement!
Joie, mes doigts pénétrant encore ta chevelure, ô Muse !
Toi et moi, ensemble, n’avons rien fait d’ordinaire, ne faisons
rien d’ordinaire et c’est la clef du mystère, la clef du merveilleux;
et jaillissent nos merveilles ! Ô se prolonger sans fin en ton feu,
le cultiver ad vitam aeternam, et mon cœur au bout de ce morceau
d’aile t’écrit aussi ses battements, insufflant air en ton sublime brasier
pour l'incandescence de la lumière! D’ailleurs, Divine, tu en devines
déjà toute l’intensité suscitée, fut-ce par ces quelques souffles qui
viennent, sur cette feuille de papier, d'en exhaler d'intimes parcelles -
un sourire, une pensée de compassion éternelle, et ce tendre
baiser que je t’envoie !


Xavier
Revenir en haut Aller en bas
 
Improvisade pour une Salamandre
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Pour les canadiens, cages et transporteurs pour refuges
» representant
» POUR WEBMASTERS
» Pour tous

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les dragons créateurs :: LA GALLERIE DES DRAGONS :: Vos Oeuvres-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser