| | Improvisade pour une Salamandre | |
| | Auteur | Message |
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Xa-alors Dragon "Sage et Farfelu ;-)"
Nombre de messages : 239 Age : 56 fonction: : poids plume Date d'inscription : 26/10/2006
| Sujet: Improvisade pour une Salamandre Mer 24 Jan - 17:29 | |
| Cadre : Exposition peintures.
Lui - S’approchant d’elle, souriant : « Joyeusement contemplative devant l’œuvre ! »
Elle - Jetant un coup d’œil oblique dans sa direction avant que de poursuivre sa contemplation : « Oui, j’apprécie grandement la peinture. Particulièrement celle-ci ».
(Remarquable peinture où l’on devine une splendide femme nue au cœur des flammes.)
Lui - « Ne serait-ce point une représentation d’un certain feu féminin, ce chef-d’œuvre ? »
Elle - Observant la féminine flamme, d’un air soudainement taquin : « Ô, merveilleuse déduction cher ami ! »
Lui - Taquinant : « C’est que déjà vous pressentez et, très certainement, aspirez… »
Elle - Tournant la tête vers cette réplique ambiguë : « Il s’agit en réalité de « la dame de feu » de Soleilus. Un artiste grandement apprécié des dames ».
Lui - Obliquant vers la toile et la dame : « Quelle merveilleuse beauté rayonnante caressée au pinceau. Le peintre a, inévitablement, glissé sous le charme de la flamboyante… »
Elle - Soulignant son attentive séduction en plaçant deux doigts sur les lèvres pour sustenter la réflexion.
Lui - « Seriez-vous prête pour frissonner, Madame ? »
Elle - Légèrement déconcertée mais audacieuse : « Je vous en prie, tentez, Monsieur ».
Lui - « Certes, beaucoup parlent de rien ou de tout. L’univers de cette toile, un peu de vous. Aussi, avant tout, élégante dame, ne vous accrochez point à d’antiques conventions, c’est un précieux atout pour s'introduire dans les mystères de la création. »
Elle - Scrutant l’homme : « Seriez-vous philosophe ? »
Lui - Plongeant dans l’éclat des yeux de la belle : « Oserais-je vous conter les beautés de l’atome ? Tenter de pénétrer les secrets de son arôme ? Désirez-vous faire partie de ma prose ? Quelques mots allongés, vous et moi, sur papier rose. Qu’en pensez-vous, Madame ? »
Elle - Emerveillée : « Oh, j’aime les poètes ! Avec un certain art, ceux-ci transportent l’âme vers d’autres horizons où il est si agréable de rêver et…»
Lui - Majestueux rectifiant : « Permettez-moi d’interrompre votre imaginative déduction et retenez cette leçon : Laissez, sans plus tarder, le rêve au dormeur. Le poète vrai, par son art, éveille ou, tout au moins, tente d’éveiller. Une peinture vivante en quelque sorte, non point un oreiller ! »
Elle - « Votre confidence est quelque peu étrange. Ôtez donc, si vous le pouvez, en ce domaine le voile de mon ignorance! »
Lui - S’immisçant : « Et bien, si vous n’en percez le sens, peut-être, le découvririez-vous par le biais d’autres sens ? »
Elle - Incitante : « Contez donc ces beautés de l’atome, ô poète ! Souhaiteriez-vous page et plume ? »
Lui - Précisant : « Désirez-vous faire partie intégrante de la majestueuse prose, éclatante lagune? »
Elle - Impatiente : « Et bien oui, je vous l’accorde. Considérez-moi comme votre Muse. Je suis toute disponible à votre inspiration ! »
Lui - Théâtral : « Sur ce, je vais à l’improvisade vous fleurir quelques couplets primesautiers, Madame, et ce, sans le moindre papier ! Permettez… »
Et, tout en effleurant les boutons d’or d’un splendide décolleté, deux larges pétales éclosent, offrant leurs délicieux parfums…
« Ô, sur ces monts sacrés ! combien il est agréable de se promener et, après y avoir découvert leur perle fine, y poser de doux baisers, si langoureux qu’ils susciteront bientôt, en vous, Madame, l’envie câline… coquine… féline… ».
Elle - Agréablement surprise : « Et bien, et bien… ».
Lui - Investissant : « Pour composer avec doigté, ne croyez pas que cela suffise. Vos petites fesses, aussi, méritent quelques surprises... Concédez-moi d’y poser la main afin d’en recueillir l’inspiration ! » Et déjà : « Robe à fleurs dont l’essence s’évapore… »
Elle – « Devez-vous, cher ami, pour votre créative composition, absolument lever la robe ? ».
Lui - « Madame, le plus fin tissu de soie, n’est rien à côté du seul tissu qui soit ! »
Elle - « Et bien, c’est que… »
Lui - « Déjà vous paraissez alerte, surprise, ouverte face aux découvertes à venir. Voici ! Je vous livre : Je tâte sans me hâter. Je presse sans me presser. De haut en bas, je n’y vois que finesse. De droite à gauche, je n’y perçois que souplesse. Ô ! ici, qu’est-ce ? Un indice semble-t-il ? Oui, là ! Voici que se dessine une piste. Elle invite sur l’engagement à suivre, insiste …
Elle - « Ô, que de poétiques caresses ! »
Lui - « Ô main parfaite ! De cinq doigts tu es faite ; deux pour chaque fesse, le majeur pour l’entre-deux. Voyez, Madame ! Attentifs, ils partent à la quête et déjà, vous le pressentez, le plus long à la conquête. Savoureuse descente lisse où il ne saurait déraper mais glisse…»
Elle - « hum, le délicieux poème. » Lui - imperturbable au compliment : « Après l’agréable douceur courbe, en bout de piste, sa première phalange semble surprise, délicatement tâtonne, ensuite, gambade. »
Elle - Ambitieuse : « Ô, très cher poète, vous me composer une balade ! »
Lui - « La phalange, éprise par la chaleureuse requête, s’attarde sur quelques rives, avec grâce se dandine, poursuivant sa sinueuse enquête… »
Elle - S’émoustillant : « Enivrante poésie qui s’envient, quel délice ! »
Lui - « Merveille de la nature, susurre-t-elle à ses toutes proches et fidèles collaboratrices, voici que de tendres sables émouvants s’ouvrent à nous. Ôla ! Ôlà ! Patientez migratrices ! Je ne veux en croquer simple caricature, rassurez-vous ! En mon âme de phallique phalange, nous en rapporterons le calice, j’y engage tout mon ange ! Quant à vous, chaleureuse brune, préparez-vous pour le gage… »
Elle - Le souffle attisant… tout un poème de mage.
Lui – Tout attentif à elle : « Qu’avez-vous, Madame ? Cette cambrure des reins ? »
Elle - « Ah, cette habile flexion, cher ami ? Elle accompagne adroitement votre poétique frisson. Poursuivez votre ode, composez un sonnet, créez, je suis pleinement votre admiratrice en scène ! ».
Lui - « j’en conviens et, dès lors, chère complice, en approfondissant le thème ».
Elle - « Ô, verve ! Tu inspires tant mon intime curiosité. La peinture est l’art de figer l’idéale esquisse et de confier. La poésie serait-elle l’art d’en extraire toute l’intensité ? »
Lui - « Vous voici donc Sirène ! Certes, tout art est vivifié quand, en son sein, la poésie est reine ! »
Elle - « J’ouis alors déjà beaucoup mieux. Qu’en pensez-vous ? Moi qui, ce tantôt, la considérais encore légère comme cieux. De ma part, quelle sottiiiise ! ».
Lui - « Entrevoyez la plume dans le pinceau du peintre autant que je perçois, en ces instants, l’éclat approbateur en vos yeux et… la magie vous gagnera ! »
Elle - Pour toute réponse, la robe, sur le sol, tomba.
Lui - « Charmante flamme, seriez-vous en feu ? »
Elle - « N’est-ce pas, ainsi, beaucoup mieux ?!
Lui - « Vous n’y êtes point encore mais l’art vous gagne, je crois. »
Elle - « Poursuivez, ami poète. Poursuivez et emboîtez le pas ! »
Lui - « Cela viendra, ma belle, en vos temps fougueux ! C’est là tout l’art du fin Cordon bleu. »
Elle - « Le jeu en vaut la chandelle, dites-vous ? »
Lui - « Sulfureuse créature, vous bouillez par les deux bouts !
Elle – un chant. « Hou, hou »
Lui - invitant Musicale sirène, saviez-vous que l’art du Maestro est d’encourager au rythme salvateur et tenter ainsi des merveilles de par sa baguette magique ? »
Elle - Alléchée autant qu’alléchante. « A bon !? Vive la musique ».
Lui - « Celui d’accorder et faire vibrer tout instrument ! Sur chacun d’eux veillant afin qu’ils aient du répondant… »
Elle - Brûlante : « Cela paraît fort appétissant. »
Lui - Chevaleresque : « Ô, instant propice à l’opérette… »
Elle - Les mots, les détachant pour les exprimer dans leur entièreté : « Je suis toute à vous ! »
Lui - « Ardente salvatrice, levons le rideau… »
Elle - Presque imperceptiblement : « …toute à vous : cantatrice »
Lui - « Pour composer en trois actes et dix-sept tableaux ! »
Elle - Laissant échapper un « oui » difficilement contrôlable, s’offrant toute entière et sans retenue.
Lui - Implorant chaque atome musical à donner le meilleur de lui-même : « Retentissez cymbales ! Virevolte contrebasson ! Siffle pipeau ! Sonne triangle ! Allez, vibrez à l’unisson ! Soyez harmonie ! »
Elle - Envoûtante, éprise d’un désir incontrôlable, telle l’agilité du serpent, se contorsionne…
Lui - « Vous laisseriez-vous emporter par l’art ?
Elle - « Spontanée et corporelle poésie toute féline où, avec plaisir et grand désir, je me perds, afin, n’en doutez pas, de savourer tous vos vers ! »
Lui - « Parodie de la dame de feu de « Soleilus ». Vous dansez et chantez, Sirène inspiratrice, telle la salamandre dans sa magie ignée ! »
Elle - De grands yeux d'écureuil « Certainement, mais avant que vous ne vous engagiez vers d’autres contrées… » S’exaltant, désirant faire sienne la baguette magique, plongera, après maints et maints débats artistiques, l’artiste dans une transe créatrice…
acte 1
Elle et Lui concevant ainsi une symphonie de mots et d’arts dont Wolfgang Amadeus Mozart s’inclinerait de reconnaissance et Madame Barbara Hendrickx de compatissance !
Xavier. | |
| | | Xa-alors Dragon "Sage et Farfelu ;-)"
Nombre de messages : 239 Age : 56 fonction: : poids plume Date d'inscription : 26/10/2006
| Sujet: Jusqu'aux confins de tout atome Jeu 26 Avr - 21:58 | |
| Jusqu’aux confins de tout atome. Voici le bonheur premier des phalanges, glisser dans ta chevelure, ma toute jolie ! Et puis, le bonheur second, celui de l’Ange, poser de doux baisers sous ce voile levé. Vient alors, parfums cultivés en nos âmes, des étoiles - à en parsemer l’air, à en parsemer le sol ! - nos beautés complices et la plus belle tresse qui soit : l’enlacement ! Frémissements de bonheur, corps vibrants pour mieux encore se parcourir, se découvrir, pousser en avant, plus haut, plus profond, de part en part l’ , l’étreinte des pensées (de nos pensées qui se taquinent, qui cherchent à compléter leurs épousailles créatrices. D’elles, en nous l’écho, et nous avons l’avancée !) la poésie jusqu’aux confins de tout atome, les sublimant par l’horizontal et le vertical unis, l'enlacement! Joie, mes doigts pénétrant encore ta chevelure, ô Muse ! Toi et moi, ensemble, n’avons rien fait d’ordinaire, ne faisons rien d’ordinaire et c’est la clef du , la clef du merveilleux; et jaillissent nos merveilles ! Ô se prolonger sans fin en ton feu, le cultiver ad vitam aeternam, et mon cœur au bout de ce morceau d’aile t’écrit aussi ses battements, insufflant air en ton sublime brasier pour l'incandescence de la lumière! D’ailleurs, Divine, tu en devines déjà toute l’intensité suscitée, fut-ce par ces quelques souffles qui viennent, sur cette feuille de papier, d'en exhaler d'intimes parcelles - un sourire, une pensée de compassion éternelle, et ce tendre baiser que je t’envoie ! Xavier | |
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